Quelques semaines à peine après avoir été accueillis par le Jeune Barreau Tunisien lors de son Congrès, les jeunes avocats parisiens, réunis au sein de l’Union de Jeunes Avocats à la Cour de Paris (UJA de Paris), s’inquiètent de la situation de leurs confrères en Tunisie telle que rapportée par l’ensemble des agences de presse depuis le début des mouvements de protestation en décembre 2010.
Plus particulièrement, nous dénonçons les violences commises par des policiers à l’encontre des avocats les 31 décembre 2010 et 6 janvier 2011, dans le cadre des mouvements pacifiques de protestation décidés par le Conseil national de l’Ordre des Avocats de Tunisie.
Nous tenons à témoigner la plus grande solidarité avec nos confrères et appelons le pouvoir exécutif tunisien à garantir leur indépendance effective et l’exercice plein de leurs fonctions, prérogatives inhérentes à l’Etat de droit et, par conséquent, indispensables au maintien de la dignité même de cet Etat.