CAROLINE LUCHE-ROCCHIA, 38 ANS, COLLABORATRICE: SA PROFESSION DE FOI
Pour une profession solidaire et conquérante,
une candidature à l’image de l’UJA, militante et tout terrain !
Pourquoi présenter aujourd’hui ma candidature aux élections du Conseil de l’ordre ?
Parce que je suis de celles et de ceux qui avaient un idéal en sortant de l’EFB et qui aiment leur profession,
de celles et de ceux qui ont mis plusieurs mois avant de trouver une collaboration qui puisse apporter à la jeune débutante que j’étais les bases de son métier,
de celles et de ceux qui ont pris conscience très tôt que rien n’est acquis et que malgré la spirale des time sheets, il est crucial de prendre sa carrière en main : conquérir son indépendance, prévenir la précarité de son statut de collaborateur.
A l’aune de la mutation de notre profession, je suis de celles et de ceux qui n’entendent pas se voir imposer des réformes sans avoir été concertés (40% de collaborateurs composent le barreau).
Je crois que les jeunes avocats doivent prendre la place qui est la leur dans l’organisation de la profession d’avocat - auprès de leurs aînés qui assurent la transmission du savoir et des valeurs - et traduire cette réalité au sein du Conseil de l’ordre (seuls
5 membres élus sur 42 ont prêté serment il y a moins de 10 ans).
Outre les grandes problématiques de notre profession, je souhaite particulièrement m’investir dans celles tenant :
- au contrat de collaboration,
- à la réforme de la formation initiale et du statut de l’élève-avocat,
- à la mobilité et à la gestion des compétences des avocats tout au long de leur carrière.
JÉRÔME MARTIN, 34 ANS, ASSOCIÉ: SA PROFESSION DE FOI
Une profession, des engagements, le jeune barreau en action !
Nous exerçons une profession passionnante, exigeante, et riche de sa diversité et de sa jeunesse.
Nous devons tout à la fois la préserver et la moderniser.
Ma candidature s’inscrit dans cette voie, forte des valeurs et actions portées par l’UJA de Paris ces dernières années dans le but, notamment, de bousculer les conservatismes.
Attaché à la dimension entrepreneuriale de notre profession et au principe de l’égalité professionnelle, je souhaite tout particulièrement m’investir afin :
- de défendre et améliorer le statut de la collaboration libérale dans l’esprit de compagnonnage des jeunes avocats ;
- de favoriser l’évolution de carrière des jeunes confrères afin qu’ils deviennent de véritables entrepreneurs, compétitifs et considérés, quel que soit leur mode d’exercice ;
- d’œuvrer en faveur de l’égalité professionnelle ‘hommes-femmes’ qui est non seulement un impératif d’équité et de justice sociale mais également un moteur d’efficacité et de compétitivité pour notre profession.