La confusion entre les notions de récidive et de réitération, la création d’une notion juridique imprécise de « nouvelle récidive » et l’instauration de peines « plancher » non seulement ne répondent pas à l’objectif affiché d’améliorer la sécurité de la population française mais bien au contraire portent en germe l’aggravation d’un état de crise vécu par les institutions judiciaire et pénitentiaire.
L’Union des Jeunes Avocats de PARIS dénonce l’automaticité des peines, exclusive de toute humanité et véritable expression de défiance contre l’autorité judiciaire, la réduisant à une justice sans conscience.
L’Union des Jeunes Avocats de PARIS regrette que la dignité humaine soit ainsi bafouée sans apporter à la nation française, les moyens d’une justice moderne et efficace pour rendre la sanction juste et acceptable pour le citoyen, qu’il soit auteur de l’infraction ou victime.