Par UJA de Paris, 16 November 2016

Lettre ouverte du Président de l’UJA de Paris au Président de la CNBF Monsieur le Président et Cher Confrère, En cette semaine où nous célébrons nos morts, je n’irai pas cracher sur la tombe de nos principes essentiels et de la démocratie de notre caisse de retraite. Je ne suis pas Lee Anderson. D’autres s’en sont chargé depuis l’ouverture du scrutin, contre nous. Dont acte. En revanche, j’irai la fleurir cette tombe en espérant une renaissance de notre caisse de retraite. Cette caisse, je la veux à l’image de notre barreau, plurielle, riche de ses différences, intergénérationnelle, transparente, ouverte, généreuse, juste, innovante, protectrice. A ce jour ce n’est pas le cas. Je ne reviendrai pas sur l’absence de transparence de la réforme de notre régime de retraite. Je rappellerai simplement que l’actuaire désigné par le Barreau de Paris n’a jamais pu obtenir de la CNBF les éléments permettant d’analyser les choix opérés par la mandature sortante. Je ne reviendrai pas non plus sur une gestion quotidienne désastreuse et inique qui conduit à des prélèvements exorbitants et erronés. Je m’interroge aujourd’hui sur un mode de scrutin à bout de souffle lui aussi. Des envois papiers, à l’ère du numérique ? On voudrait rester dans un entre-soi cosy et douillet, on ne s’y prendrait pas autrement. La méthode interroge nécessairement. Elle interroge d’autant plus que nombre de confrères, dont certains candidats eux-mêmes, n’ont pas reçu les bulletins à quelques jours de la fin du scrutin. Un tel oubli est incompréhensible, inadmissible et édifiant quand on sait que ces mêmes confrères ont bien reçu le flash d’information de la CNBF à la gloire de la mandature sortante. En fin de compte, cette institution pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Il est temps, dans l’intérêt bien compris de l’ensemble des confrères, que cet organisme technique fasse sa révolution copernicienne. Je forme le vœu que ce sera le cas sous la prochaine mandature, quel que soit le résultat de ces élections. En attendant, les chrysanthèmes que je dépose seront bleus…la couleur UJA. Je vous prie de me croire, Votre bien dévoué Confrère, Thomas Charat Président de l’UJA de Paris

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