Par UJA de Paris, 16 November 2017

L'UJA de Paris donne quelques précisions aux auditeurs de France Culture sur le manque de moyens de la Justice et en particulier les besoins en financements de l'aide juridictionnelle Début de l'interview à la 3ème minute


Cliquez sur l'image pour lire l'article et écouter l'émission de radio  Extraits de l'article et de la chronique France Culture :  A propos de la contribution des avocats au fianancement de l'aide juridictionnelle : "Les avocats contribuent déjà énormément au financement des missions de l’aide juridictionnelle" Comment ? En finançant le fonctionnement de certaines missions payées à l’AJ. Comme la mise en place d’un standard téléphonique et d’une permanence pour pouvoir envoyer à n’importe quel moment un avocat assister un gardé à vue. A propos de la baisse des barèmes d'indemnisation des missions d'aide juridictionnelle et deu prélèvement proposés par la Chancellerie : "Ca nous a semblé exessif. Ce n'est pas tenable aujourd'hui de payer encore plus. Si on va plus loin, les avocats n'accepteront plus (les dossiers à l'AJ)." C’est ce qui se passe déjà pour certains contentieux fastidieux et long comme le droit du travail (les licenciements, …). Là où justement ce sont souvent des personnes sans emploi qui ont besoin d'un avocat. A propos de l'accord signé entre la Chancellerie et les représentants de la Profession : "Finalement, ce qu’elle a proposé (la Ministre de la Justice) c’est un peu du rafistolage, ce ne sont clairement pas des solutions pérennes, on retourne au statu quo ante et l’AJ n’est pas financée durablement. Il y eu un recul sur les propositions qu’elle avait faites. Mais elle n’a rien proposé de sérieux pour permettre à l’AJ de survivre"

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