Nejma et Antoine sont les candidats investis par l’UJA de Paris pour les prochaines élections au Conseil de l’Ordre. Découvrez, à travers cette interview croisée, qui ils sont et pourquoi ils s’investissent en faveur du jeune barreau.
Nejma Labidi
Avocate au barreau de Paris
Candidate de l’UJA de Paris aux prochaines élections au Conseil de l’Ordre
Antoine Lafon
Avocat au barreau de Paris
Candidat de l’UJA de Paris aux prochaines élections au Conseil de l’Ordre
Quel est votre parcours, en quoi est-il représentatif pour les jeunes avocates et avocats
?
Antoine : Nejma et moi avons un parcours un peu similaire. Elle a prêté serment il y a sept ans et nous avons aujourd’hui le même âge, 33 ans. Elle a été collaboratrice pendant deux ans avant de s’installer, puis de s’associer avant de repartir sur un exercice individuel. Lors de sa première collaboration, Nejma a rencontré avec son cabinet des difficultés que malheureusement beaucoup de nos jeunes confrères rencontrent et qui ont nécessité l’intervention de l’Ordre. Je sais que ces difficultés ont joué un rôle dans son engagement au sein de l’UJA de Paris. Quoi qu’il en soit les différentes étapes de son parcours, qu’elles aient été heureuses ou malheureuses, lui ont donné une vision entière et lucide de la profession qu’elle saura parfaitement mettre au service des jeunes avocats.
Nejma
: Antoine a débuté son activité un peu avant moi en 2014, à 26 ans, comme collaborateur au sein du cabinet Vivien & Associés au sein duquel il resté quatre ans avant de rejoindre un autre cabinet. Il a monté en 2020, avec ses amis et Confrères, sa structure qui s’appelle aujourd’hui 42 AVOCATS et au sein de laquelle il exerce en qualité d’associé. A chacune de ces étapes, il a comme moi rencontré des difficultés, qu’elles soient administratives ou personnelles, qu’il lui a fallu surmonter. Ces difficultés sont des obstacles que tout jeune avocat est amené à franchir. Aujourd’hui, à 33 ans, il voit ce parcours comme une succession de leçons qu’il a envie de partager.
Vous êtes les candidats investis par l’UJA de Paris
: qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Antoine
: Nejma s’est investie dans de nombreux combats à l’UJA. Elle en a porté les valeurs au sein de plusieurs commissions de l’UJA de Paris et de la FNUJA mais aussi à l’extérieur de notre syndicat. Je pense qu’une investiture par l’UJA de Paris pour être candidate au Conseil de l’Ordre est, pour Nejma, le prolongement naturel et amplement mérité de son engagement.
Nejma
: Être candidat de l’UJA, pour Antoine, c’est représenter et porter les valeurs et la doctrine centenaires de l’UJA. C’est s’engager à défendre le jeune barreau, à faire bénéficier l’ordre et la profession de son dynamisme et à penser et construire l’avocat de demain, en apportant les éclairages de son propre parcours.
Un fait marquant de votre investissement à l’UJA de Paris
?
Nejma
: Antoine me rappelle souvent à quel point la réforme des retraites a été le ciment de la profession. L’UJA s’y est fermement opposée et a contribué à des évènements auxquels toute la profession était présente. Il a assisté à cette unité lors de manifestations et des défenses massives auxquelles il a participé. C’est d’ailleurs ce qui l’a décidé à s’investir au sein de l’UJA.
Antoine
: Nejma a été très active au sein de l’équipe de SOS Collab’. Elle m’a raconté avoir assisté dans ce cadre, devant nos instances ordinales, une jeune collaboratrice en conflit avec son cabinet qui refusait de lui payer son préavis après la rupture de son contrat de collaboration. Cette collaboratrice s’est récemment installée et a repris contact avec Nejma parce qu’elle voulait intégrer SOS Collab’ pour aider les jeunes avocats en difficulté. Nejma a été très touchée par cette nouvelle vocation.
Qu’est-ce qui vous a poussés à accepter l’investiture de l’UJA de Paris aux élections du Conseil de l’Ordre
?
Antoine
: Nejma n’aurait clairement pas pu refuser d’être candidate pour l’UJA de Paris au Conseil de l’Ordre. C’est le prolongement naturel de son engagement. Je l’ai vue à l’œuvre dans les travaux que nous avons menés ensemble au sein de la commission Exercice du droit de l’UJA de Paris et au Conseil Consultatif de la CARPA de Paris et je sais que c’est une chance pour moi qu’elle ait accepté.
Nejma
: Antoine a immédiatement accepté, pour plusieurs raisons. D’abord, la confiance que cette proposition représente. Ensuite, les nombreuses qualités des MCO précédemment investis par l’UJA et aux côtés desquels, si les confrères le décident, nous nous ferons une joie de travailler au Conseil de l’Ordre. Nous avons de plus eu l’occasion de partager ensemble certaines luttes et travaillé au sein de la commission Exercice du droit et du Conseil consultatif de la CARPA, nous partageons humanité et force de travail que nous mettrons en commun.
Quel est le principal sujet sur lequel vous souhaiteriez vous investir si vous êtes élus
?
Antoine
: Nejma est très soucieuse du développement de l’activité des avocats. Je pense qu’elle aimerait accompagner les confrères dans la gestion de leur carrière et le développement de leurs activités.
Nejma
: Pour Antoine l’accessibilité de l’ordre et l’implication des Confrères dans la vie de notre barreau est un enjeu majeur. Beaucoup de nos Confrères ont le sentiment que l’Ordre est une instance éloignée de leurs préoccupations. Beaucoup a été fait pour réduire cette distance mais il faut continuer à tout faire pour réduire ce sentiment. Il souhaite vraiment œuvrer pour ce rapprochement des confrères avec leur ordre, afin de leur rappeler que l’ordre est aussi là pour les accompagner dans tous les moments de leur vie professionnelle.
Quel est votre plus gros défaut
?
Antoine
: Son exigence extrême vis-à-vis d’elle-même… et donc de moi pendant cette campagne
! Il faudra que je sois à la hauteur
!
Nejma
: La passion immodérée d’Antoine pour la cuisine du Sud-Ouest
!
Quel est votre plus belle qualité
?
Nejma
: Antoine est travailleur, diplomate et déconneur
!
Antoine
: Nejma est engagée, bienveillante et classieuse
!
oOo
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