Informée de poursuites disciplinaires initiées par le Procureur général de Paris à l’encontre de Vincent Nioré, l’UJA de Paris manifeste à l’attention de son confrère son indéfectible soutien.
Vincent Nioré est Délégué du Bâtonnier de Paris aux contestations des perquisitions chez l’avocat depuis 2008. Au cours d’une audience Juge des Libertés Détention, il aurait tenu, selon la Procureure Générale de Paris, des propos « outrageants »[1] à son adresse et celle des juges d’instruction. Ces magistrats semblent faire peu de cas de l’immunité d’audience prévue à l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 et de la liberté d’expression garantie par l’article 10 de la CEDH.
L’UJA de Paris s’insurge contre l’engagement de telles poursuites qui constituent moins une application régulière des principes et règles de la procédure disciplinaire, qu’un pur et simple détournement de pouvoir de l’autorité judiciaire, à la fois juge et partie dans le cadre d’une procédure en cours.
Il semblerait en effet qu’aucun incident d’audience n’ait été notifié le jour des faits et que les poursuites aient été engagées à la suite du refus opposé par le Bâtonnier de Paris de dessaisir de sa propre initiative son délégué.
L’UJA de Paris rappelle son attachement au principe de l’immunité de robe et refuse de s’incliner face ce qui se révèle être une tentative disciplinaire d’intimidation.
Vincent Nioré représente depuis plus de dix ans le défenseur de la défense et, à cet égard, l’UJA de Paris lui manifeste toute sa gratitude, sa reconnaissance et son soutien dans la procédure en cours. [1] (Le Figaro, Ambiance tendue entre avocats et magistrats, 23 octobre 2019)
Vincent Nioré est Délégué du Bâtonnier de Paris aux contestations des perquisitions chez l’avocat depuis 2008. Au cours d’une audience Juge des Libertés Détention, il aurait tenu, selon la Procureure Générale de Paris, des propos « outrageants »[1] à son adresse et celle des juges d’instruction. Ces magistrats semblent faire peu de cas de l’immunité d’audience prévue à l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 et de la liberté d’expression garantie par l’article 10 de la CEDH.
L’UJA de Paris s’insurge contre l’engagement de telles poursuites qui constituent moins une application régulière des principes et règles de la procédure disciplinaire, qu’un pur et simple détournement de pouvoir de l’autorité judiciaire, à la fois juge et partie dans le cadre d’une procédure en cours.
Il semblerait en effet qu’aucun incident d’audience n’ait été notifié le jour des faits et que les poursuites aient été engagées à la suite du refus opposé par le Bâtonnier de Paris de dessaisir de sa propre initiative son délégué.
L’UJA de Paris rappelle son attachement au principe de l’immunité de robe et refuse de s’incliner face ce qui se révèle être une tentative disciplinaire d’intimidation.
Vincent Nioré représente depuis plus de dix ans le défenseur de la défense et, à cet égard, l’UJA de Paris lui manifeste toute sa gratitude, sa reconnaissance et son soutien dans la procédure en cours. [1] (Le Figaro, Ambiance tendue entre avocats et magistrats, 23 octobre 2019)